40

victimes aidées

30

défenseurs des droits humains formés

15

affaires au niveau national

13

affaires au niveau international

275'800

budget annuel (CHF)

La Commission vérité et réconciliation et la Commission d’enquête sur les disparitions forcées, créées en 2015, ne sont pas à la hauteur des attentes des victimes. Bien que 61’000 plaintes aient été déposées, obstacles politiques et failles juridiques rendent ces mécanismes inefficaces.

Agir malgré les lacunes juridiques

La législation népalaise relative aux droits humains comporte encore de nombreuses lacunes qui entravent l’accès à la justice. Cette année, TRIAL International a poursuivi son travail de plaidoyer auprès du gouvernement et de la communauté internationale.

Les différents visages de l’impunité

En raison des mécanismes de transition, certaines juridictions de droit commun refusent d’examiner des affaires liées au conflit, arguant qu’elles ne sont pas compétentes. TRIAL International a dû adapter sa stratégie, notamment en s’appuyant sur la Commission vérité et réconciliation et la Commission d’enquête sur les disparitions forcées pour aider les victimes.

Autonomiser les acteurs locaux

Pour la deuxième année consécutive, TRIAL International a formé quatre avocats pendant un an. Ce programme combinait des séminaires en groupe et des sessions de formation individuelles. En étudiant des cas réels sous la supervision de TRIAL, les participants ont pu défendre seuls des affaires de droits humains à la fin de la formation.

Renforcer l’état de droit de l’intérieur

Garantir les droits effectifs des victimes

Le CDH a plusieurs fois conclu que le Népal était responsable de violations des droits humains, mais aucune de ses décisions n’a été totalement appliquée. Avec leur campagne Real Rights Now, TRIAL International et ses partenaires ont exhorté l’État à traduire enfin les recommandations des Nations Unies en mesures concrètes.

Les victimes ne veulent pas de promesses mais du changement

Lakpa Tamang, dont l’affaire a été portée par TRIAL International, a reçu des réparations de ses agresseurs, et non de l’Etat. Cette décision sans précédent envoie le message que les criminels seront désormais les seuls à payer les conséquences de leurs actes.

Une affaire d’enfant torturé crée un précédent national

En quoi le travail de TRIAL International au Népal est-il unique ?

  • TRIAL est la seule ONG à présenter de nouvelles affaires devant le Comité des droits de l’homme des Nations Unies (CDH).
  • C’est elle qui mène la coalition visant à faire appliquer les décisions du CDH.
  • C’est aussi la seule ONG à proposer une formation d’un an aux acteurs locaux, associant la théorie à la pratique.