33

victimes soutenues

66

défenseurs des droits humains formés

13

affaires au niveau national

17

affaires au niveau international

191'400

budget annuel (CHF)

La crise politique au Burundi a perduré en 2016. Pour la deuxième année consécutive, le gouvernement de Pierre Nkurunziza s’est accroché au pouvoir, réprimant brutalement toute dissidence. Les autorités ont tourné le dos à la communauté internationale, y compris le Comité des Nations Unies contre la torture et la Cour pénale internationale.

Le Burundi se retire de l’examen des Nations Unies

L’espace démocratique déjà restreint s’est encore réduit. Les journalistes, les avocats et les opposants politiques ont fui en masse, laissant les victimes encore plus désemparées face aux abus.

La crise « normalisée » du Burundi

S’adapter à la répression de masse

Habituée à intervenir dans des situations post-conflit, TRIAL International a dû rapidement ajuster sa stratégie sur le terrain. Afin de poursuivre ses activités, il était impératif de renforcer la sécurité de son personnel, ses collaborateurs et ses bénéficiaires.

Une représentante de TRIAL priée de quitter le Burundi

La crise a rendu les victimes et leurs défenseurs plus vulnérables que jamais. À titre préventif, TRIAL International a intégré des modules sur la sécurité physique et numérique dans ses formations destinées aux avocats locaux, en partenariat avec un expert dans ce domaine.

Des violences très diverses

La crise au Burundi est caractérisée par une impunité généralisée, entraînant de nouvelles violations des droits humains. Afin d’améliorer les chances des victimes d’obtenir justice, TRIAL International a ajusté sa stratégie pour explorer toutes les voies juridiques possibles, notamment le Groupe de travail des Nations unies sur les disparitions forcées.

Le Burundi dans le viseur de la CPI

De nouvelles affaires ont été sélectionnées pour couvrir les divers crimes commis dans le pays. Au travers de cas individuels, TRIAL espère créer des précédents qui profiteront à toutes les victimes et feront avancer l’état de droit.

En quoi le travail de TRIAL International au Burundi est-il unique ?

  • Depuis le début de la crise, TRIAL est la seule organisation à travailler sur des affaires de droits humains dans le pays.
  • En 2011, elle était la première à porter plainte contre le Burundi devant les instances internationales. 23 autres plaintes ont été déposées depuis.
  • TRIAL International est le seul acteur à proposer des formations régulières et personnalisées aux avocats.
  • C’est aussi la seule ONG à défendre des affaires en partenariat avec des avocats burundais.

Un précédent historique établi par TRIAL